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Photodécoupe

Technique de pros

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Quoi de mieux actuellement pour conférer finesse et détail à un modèle réduit (quelle que soit l'échelle) que la photo-découpe.

Bon nombre de fabricants ont aujourd'hui recours à cette pratique qui améliore indéniablement la qualité des miniatures et maquettes, leur conférant ainsi beaucoup plus de réalisme.
Mais la mise en œuvre de cette technique relève encore du professionnalisme, car la « photodec » - comme on dit dans le jargon maquettiste - demande des moyens matĂ©riels et une technicitĂ© importants.
Il est toutefois des maquettistes indépendants qui commencent à s'approprier et maitriser cette technique.

C'est le cas de Denis Pusel, membre du Montbrison Maquett' Club, qui s'est lancé voilà plusieurs années dans cette technique.

Il nous livre les grandes lignes de sa recette :

Faire sa photo-découpe soi-même, il vous faut :
- Un logiciel de dessin 2D
- Du papier transparent pour rétroprojecteur
- Une imprimante avec un maximum de ppm en impression noir
- Une insoleuse (cf photo)
- Des plaques laiton ou arcap sensibilisées des 2 faces
- Une graveuse avec résistance chauffante + pompe aquarium
- Du persulfate d'ammonium
- Des cuvettes plastiques, gants, lunettes de protection, papier essuie tout etc...

Le plus long est de faire le dessin!

Le projet : un pont levant pour voie ferrée d'inspiration libre (cf photo 1).
Les dessins du film en positif (cf photo 2).
Les dessins du film en négatif (cf photo 3.
Après impression des dessins sur les films transparents, il faut faire une pochette dans laquelle sera insérée la plaque laiton, pour cela, on peut utiliser une mireuse ou bien un bon éclairage pour mettre dos à dos le tirage positif et le tirage négatif (cf photo 4).
La plaque laiton avec sa pochette est mise à l'intérieur de l'insoleuse pour révéler les parties noires (Cf. photo 5).
En fait les UV vont transférer les parties noires des films sur la plaque laiton sensibilisée
Les plaques ainsi insolées seront plongées dans un bain de révélation pour détruire le vernis restant. (Cf. photo 6).

La dernière étape: le passage dans la graveuse:

Le bain de gravure est composé de 1 litre d'eau + 250 gr de persulfate d'ammonium ; le tout chauffé à environ 30° par la résistance et agité par la pompe qui va faire des bulles (cf photo 7).
En effet, c'est l'action des bulles avec le mélange qui va provoquer la gravure de la plaque laiton.
Les parties qui étaient noires resteront intactes tandis que les parties claires seront détruites par le bain
De ce fait on peut graver en moitié d'épaisseur: par exemple les pattes d'attaches, rivets etc..
Toujours bien rincer à l'eau claire les plaques gravées (cf photo 8).
Voici la plaque finie !!! (cf photo 9).

Il n'y a plus qu'à découper et assembler (avec beaucoup de minutie et patience) pour concrétiser le projet (cf photo 10).


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